DES NOUVELLES DE LA TERRE DU PRINCE   © 2015 - All rights reserved Julie Merckling      Dans les  grands prés  s'agitent  les silhouettes vertes et tendres.  On est sans  nouvelles   de la  terre du prince   et c'est dur. 
       
     
 J'arrache les lambris  que je brûle au jardin  et je mets mes pensées  sous cloche pour l'hiver.
       
     
 Dans un  coin de terre   noir, accessible  aux corneilles.
       
     
 La  trouille  me pend du ventre / me remplit les orbites
       
     
 j'ai chassé toute  haine  au fur et à mesure
       
     
 et je loge ma peine dans les plis de ton sweat
       
     
 mâchant les souvenirs  anciens / abattoirs  / de fortune /pour nos /désillusions.
       
     
 Ca y est pourtant c'est toi / tu reviens / abimé / avec tes  cinq visages
       
     
 et ton armée de mots tus / ouvre la bouche / regarde moi / regarde moi grand dieu / et laissons le  grand large  / s'ennuyer de nous.
       
     
 DES NOUVELLES DE LA TERRE DU PRINCE   © 2015 - All rights reserved Julie Merckling      Dans les  grands prés  s'agitent  les silhouettes vertes et tendres.  On est sans  nouvelles   de la  terre du prince   et c'est dur. 
       
     

DES NOUVELLES DE LA TERRE DU PRINCE

© 2015 - All rights reserved Julie Merckling

 

Dans les grands prés s'agitent

les silhouettes vertes et tendres.

On est sans nouvelles

de la terre du prince

et c'est dur. 

 J'arrache les lambris  que je brûle au jardin  et je mets mes pensées  sous cloche pour l'hiver.
       
     

J'arrache les lambris

que je brûle au jardin

et je mets mes pensées

sous cloche pour l'hiver.

 Dans un  coin de terre   noir, accessible  aux corneilles.
       
     

Dans un coin de terre

noir, accessible

aux corneilles.

 La  trouille  me pend du ventre / me remplit les orbites
       
     

La trouille me pend du ventre / me remplit les orbites

 j'ai chassé toute  haine  au fur et à mesure
       
     

j'ai chassé toute haine au fur et à mesure

 et je loge ma peine dans les plis de ton sweat
       
     

et je loge ma peine dans les plis de ton sweat

 mâchant les souvenirs  anciens / abattoirs  / de fortune /pour nos /désillusions.
       
     

mâchant les souvenirs anciens / abattoirs / de fortune /pour nos /désillusions.

 Ca y est pourtant c'est toi / tu reviens / abimé / avec tes  cinq visages
       
     

Ca y est pourtant c'est toi / tu reviens / abimé / avec tes cinq visages

 et ton armée de mots tus / ouvre la bouche / regarde moi / regarde moi grand dieu / et laissons le  grand large  / s'ennuyer de nous.
       
     

et ton armée de mots tus / ouvre la bouche / regarde moi / regarde moi grand dieu / et laissons le grand large / s'ennuyer de nous.